Blessé au tendon de la hanche droite après un penalty réussi face à Bordeaux le 9 février dernier, Edison Cavani a rechuté et pourrait être une nouvelle fois indisponible pour plusieurs semaines. Le PSG ne compte plus prendre de risque avec l’Uruguayen afin qu’il soit paré pour la finale de la Coupe de France le 27 avril prochain en cas, évidemment, d’une qualification. Pour Damien Degorre, journaliste à L’Equipe et observateur du club de la capitale, la gestion de la blessure de l’attaquant parisien s’est révélée désastreuse.
Tuchel endosse l’entière responsabilité
« Cavani (32 ans) devait alors manquer les huitièmes de finale aller et retour de Ligue des champions contre Manchester United (2-0, 1-3). Mais le staff médical du PSG, spécialement affecté à l’Uruguayen, a sans doute pensé être en capacité d’accélérer la cicatrisation et de précipiter le retour du buteur à la compétition. En le faisant entrer à la 90e minute du match retour calamiteux contre les Red Devils, le 6 mars, Thomas Tuchel, qui avait donné plus tôt des « nouvelles rassurantes », a finalement validé cette thèse. Enfin, en partie. Parce que les jours suivants, l’entraîneur allemand n’a plus été en mesure d’utiliser l’international uruguayen. Ni à Dijon (4-0, le 12 mars), ni contre Marseille. Le technicien parisien reconnaissait alors avoir été un peu trop optimiste sur ce dossier. « C’est de ma faute », concédait Tuchel, le 1er mars, comme une manière d’assumer seul la responsabilité de cette erreur. Et il apparaît peu probable que Cavani soit en mesure de jouer à Toulouse, dimanche, en L 1. A priori, Cavani est attendu aujourd’hui à Paris pour reprendre ses soins et, peut-être, des exercices avec ballon. Mais, cette fois, pas question de précipiter quoi que ce soit. « On ne peut pas prendre de risque avec (Cavani), il est super important pour nous », ajoutait Tuchel, le 1er mars. Les risques ont quand même été pris. Pour un résultat peu concluant. Les échéances du PSG ayant perdu de leur éclat depuis l’élimination en Ligue des champions, l’idée, désormais, est qu’il soit prêt pour une éventuelle finale de Coupe de France, le 27 avril. A priori, cela lui laisse du temps, quand même, » a écrit le journaliste pour qui la responsabilité est avant tout collective.
