Metz-PSG interrompu, rien à voir avec de l’homophobie pour Vincent Duluc
La tentative des instances et du gouvernement de lutter contre la discrimination dans les stades est en train de tourner au risible.
A quasiment chaque match, des banderoles sont déployées pour tester les arbitres, et voir si le match sera interrompu. Jeu de mots, paroles de chanson, phrases à double sens, tout y passe et cela n’y manque pas, les matchs sont désormais arrêtés à chaque fois qu’une banderole est de sortie. Même si, comme c’était le cas lors du match Metz-PSG de ce vendredi, il faut aller chercher loin pour trouver un acte discriminatoire.
C’est l’avis de Vincent Duluc, qui ne comprend pas cet entêtement des instances à sanctionner à tout-va alors que les propos ne le justifient pas. De quoi alimenter la bonne dose de démagogie chez les politiciens. « Ce qui se passe dans les tribunes, en ce moment, n’a pas grand-chose à voir avec l’homophobie. Ce qui se passe en dehors a tout à voir avec la démagogie. La capacité des pouvoirs à créer des banderoles et du monde aux rond-points reste fascinante », a livré la plume de L’Equipe, pour qui le gouvernement a produit l’effet inverse en voulant s’attaquer à tout ce qui peut se dire dans les stades de football.