Le comportement de Neymar en dehors du terrain fatigue de plus en plus des supporters parisiens qui savent déjà que cela va mal se terminer.
La star brésilienne a fait part au Paris Saint Germain de ses envies de partir. Neymar a effectivement eu un échange à ce sujet avec Leonardo lundi dernier. Le Brésilien est enfin revenu à l’entrainement après l’avoir zappé la semaine dernière. Neymar ne se sentirait plus chez lui à Paris. L’amour des supporters risque de se transformer en haine. Les déclarations du numéro 10 du club, notamment les dernières sur au “remontada” n’ont toujours pas été digérées par les fans du PSG. Énervé, Pascal Ferré pousse un gros coup de gueule dans l’édito de France Football.
Le pauvre Neymar
« Il aura donc eu le droit de s’auto-dispenser de deux demi-saisons, de fêter ses anniversaires en grande pompe à proximité d’un match, de compter sur deux physiothérapeutes personnels, d’apparaître sur le fronton de l’Hôtel de Ville de Paris et sur la tour Eiffel ou en train de jouer au poker un soir de sacre à distance en avril 2018, de prendre des libertés avec l’hygiène de vie imposée à un sportif de haut niveau, de distribuer des gifles (certes méritées) à un spectateur écervelé du Stade de France un soir de finale perdue, de retourner au Brésil au moindre coup de blues, d’anticiper son départ en vacances en dépit du no-go de Tuchel, de faire décaler les entraînements dans l’après-midi pour mieux profiter des matins réparateurs, de participer au carnaval de Rio sur des béquilles, de disposer de congés à rallonge quand ses coéquipiers prenaient des amendes pour une demi-journée de rab, d’humilier et d’insulter Draxler dans les vestiaires un soir de Montpellier-PSG sans susciter la moindre désapprobation. Mais l’ensemble de ces petits – et grands – passe-droits n’auront pas suffi. Neymar ne serait pas à son aise au Paris-SG. Le pauvre. À ce niveau-là de cynisme et de manque de reconnaissance, ce n’est plus de l’ingratitude ni de l’amnésie, mais de la bêtise. » lâche le rédacteur en chef à France Football. Ces quelques lignes font plus penser à un bon débarras qu’à des remerciements.
