PSG : C’est le bordel à Paris, Nasser Al-Khelaïfi jugé responsable
Sur la scène nationale, le Paris Saint-Germain enchaîne les très bons résultats. Mais une fois en Ligue des Champions, le club de la capitale perd tous ses moyens…
En France, le PSG est imbattable ou presque. Cette saison, Paris est encore en lice pour faire le triplé. Leader de la Ligue 1 avec 13 points d’avance sur l’OM, la formation francilienne affrontera l’OL en demi-finale de la Coupe de France mercredi prochain puis en finale de la Coupe de la Ligue début avril. Mais au final, ces résultats nationaux n’auront que très peu d’importance par rapport aux performances en Ligue des Champions. Car c’est là que le bât blesse. Depuis plusieurs saisons, le PSG enchaîne les désillusions en huitièmes de finale de la C1. Après la défaite au match aller à Dortmund (1-2), le PSG est bien parti pour revivre la même situation en 2020… À moins que le groupe de Thomas Tuchel ne se transforme en vrai collectif d’ici au 11 mars prochain. Ce dont Giovanni Castaldi doute forcément.
« C’est la faute du président Al-Khelaïfi »
« Oui, les joueurs du PSG sont en autogestion. Mais ce n’est pas une question de Tuchel ou de Leonardo. J’ai l’impression que c’est la faute du président Al-Khelaïfi. Au départ du projet du PSG, il a donné beaucoup trop d’importance aux joueurs. Il se comportait un peu comme un papa. Je sais que les cadres du vestiaire appelaient Nasser dès qu’ils avaient un problème, et pour avoir certaines dérogations. À un moment, des tauliers comme Zlatan Ibrahimović ou David Luiz arrivaient à tenir le vestiaire. Mais lorsqu’il n’y a pas de leader, c’est un petit peu : ‘Chacun fait dans son coin, chacun pense à son cas personnel’. Et il n’y a pas d’autorité puisque les joueurs ont l’habitude d’être en autogestion et d’avoir l’approbation du président Al-Khelaïfi. Un problème en Ligue des Champions ? Avec le talent des joueurs, tout est possible », a détaillé le consultant de RTL, qui estime donc que la pomme pourrie du PSG ne se trouve pas sur le banc de touche, mais plutôt dans le bureau de la direction…