PSG : Les pleins pouvoir pour Pochettino, Landreau nage à contre-courant

Après l’énorme désillusion advenue face au Real Madrid en huitièmes de finale de la Ligue des Champions, les joueurs du PSG semblent avoir lâché prise. Une véritable catastrophe observable sur le terrain où le je proposé a rarement été aussi morne. 

Nouvel exemple de cet état de fait ce dimanche après-midi sur la pelouse de l’AS Monaco. Face à des Monégasques loin d’être en confiance avant le coup d’envoi de cette partie, le PSG a sombré sur le rocher en se faisant étriller sur le score cinglant de 3-0. Aucune révolte, aucune hargne, aucune envie… Les superlatifs sont nombreux, voir inépuisables, pour dépeindre le fiasco qui se joue actuellement à Paris. Et celui qui est vivement pointé du doigt dans ce naufrage est, à juste titre, Mauricio Pochettino.

Le coach argentin parait avoir perdu toute prise sur son groupe. Pire, quand on observe ses choix de plus près, on se rend vite compte que l’ancien défenseur est en totale perdition, à l’instar de ses joueurs. Et si beaucoup réclament son départ séance tenante, ce n’est nullement le cas de Mickaël Landreau. En effet, l’ancien portier rouge et bleu aimerait, lui, voir Mauricio Pochettino rester au club, mais avec davantage de latitude dans ses choix. 

« Personnellement, j’aimerais que Mauricio Pochettino reste au PSG la saison prochaine. J’aimerais même qu’il prolonge au club. J’aimerais qu’il puisse décider avec qui et comment. J’estime qu’aujourd’hui aucun entraîneur n’a le pouvoir à Paris. J’aimerais justement qu’on l’écoute et qu’il dise comment il veut jouer et les joueurs dont il a besoin. On lui laisse deux ans. Vous voulez quoi ? Qu’il reparte dans un autre club et qu’il fasse comme tous les autres entraîneurs, qu’il soit champion d’Europe avec un autre club ? C’est Tuchel, c’est Emery, c’est Ancelotti. D’ailleurs, ils sont tous en quarts de finale de la Ligue des Champions. Il n’est jamais trop tard pour donner du poids à un entraîneur », a estimé un Mickaël Landreau qui se place donc en opposition frontale avec la doxa.