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PSG-Real : Attention à la purge !

Alors que tout le monde attend l’affiche entre le Paris Saint-Germain et le Real Madrid en Ligue des Champions, il n’est pas certain que le spectacle soit au rendez-vous. En tant que spécialiste du football espagnol, Antoine Simmoneau craint d’assister à un huitième de finale aller décevant.

Deux mois après le tirage au sort des huitièmes de finale, la Ligue des Champions fait enfin son retour. Les amoureux du football attendent forcément ces rencontres avec impatience, et avec un regard particulier sur l’affiche entre le Paris Saint-Germain et le Real Madrid. Sans parler des histoires autour de Kylian Mbappé ou Sergio Ramos, la confrontation s’annonce prometteuse sur le papier. Seulement voilà, pour Antoine Simonneau, l’enjeu et le style des deux formations risquent de nous offrir un match aller sans saveur.

« Le Real Madrid aime jouer sur un rythme lent, un faux rythme histoire d’endormir un peu l’adversaire. Et puis à un moment ça va déclencher. Avec la vitesse et la qualité technique qu’ils ont, dès qu’ils trouvent une petite faille, ça fait souvent mouche, a décrit le journaliste dans le podcast Big Five de L’Equipe. Mais moi j’ai peur d’assister à un match un peu ennuyeux, avec deux équipes qui vont s’attendre, qui ne vont pas se livrer et qui se craignent. De toute façon, je pense que le match le plus important sera le match retour, c’est toujours le plus important. Sachant qu’il y a un match retour, je ne pense pas que les deux équipes vont se livrer à fond. »

« Paris va avoir son public, ça va peut-être les dynamiser, a envisagé le spécialiste du foot espagnol. Mais je pense que l’erreur de Paris, ce serait de se jeter dans la gueule du loup parce que le Real Madrid a cette saison une capacité à défendre avec ce bloc bas qui est bien meilleur qu’auparavant. On connaît Carlo Ancelotti, il a toujours aimé avoir des équipes très bien en place défensivement, son jeu est souvent basé sur la contre-attaque, ce qu’il a très bien réussi cette saison, sauf quand il se retrouve face à des équipes qui se recroquevillent derrière parce qu’ils n’ont pas les joueurs pour leur faire mal offensivement. C’est la grande différence avec Paris. » Espérons que notre confrère se trompe.

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