ASM : Henry planté dans le dos, Daniel Riolo fait la liste ses suspects
Coup de tonnerre à l’AS Monaco où Thierry Henry, l’entraîneur en place depuis mi-octobre, a été suspendu de ses fonctions à la surprise générale même si les résultats étaient particulièrement inquiétants depuis sa prise de fonction. Autre grosse surprise, les dirigeants de la Principauté auraient dans leur viseur, comme successeur, Leonardo Jardim, qui s’était justement fait remplacer par l’ancien adjoint de la sélection Belge. Un jeu de chaises musicales bien surprenant.
« C’est une poupée vaudou. »
Dans l’After Foot de RMC Sport, Daniel Riolo a mis l’accent sur les circonstances plutôt surprenantes de la suspension du coach monégasque : « Quand il fait la conférence de presse franchement, quand tu écoutes la conf’ même si tu sais que c’est tendu etc, pas une seconde Henry peut imaginer qu’il va se faire virer. La façon dont il fait la conf’, même pas tu le sens en danger, parce que souvent les entraîneurs qui sont en danger dans leur façon de parler tu sens que c’est un peu la fin. Là ça veut dire que tu as tout fait dans le dos du mec, en écoutant les cadres qui t’ont dit : « c’est plus possible le message ne passe pas ». Henry n’est pas au courant de ça déjà, il n’est pas non plus au courant que visiblement on a déjà téléphoné à Jardim pour lui demander si ça l’intéressait de venir. Si les joueurs cadres comme Subasic, Glik ou Raggi sont allés voir les dirigeants pour leur dire « il y a un problème, le message ne passe pas » et que les dirigeants disent « ok, mais qu’est-ce qu’on fait ? qui on va aller prendre en cours de route comme ça ? », forcément à un moment les joueurs ont dû faire allusion à Jardim et que dans la discussion l’idée de le faire revenir est venue. Et tout ça ce fait donc dans le dos de Thierry Henry qui pour sa première expérience, niveau couteau dans le dos il a pris dans tous les sens, c’est une poupée vaudou, » a lancé le chroniqueur qui pense véritablement que certains joueurs et dirigeants ont joué un bien vilain tour au meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France.