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Grégory Schneider se paye les supporters de l’OL, et ça fait mal

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’Olympique Lyonnais vit une saison des plus délicates. Outre le terrain où cela ne se passe pas toujours comme prévu, un euphémisme, des tensions existent également au sein des supporters du club. 

Ce samedi, l’OL faisait face au MHSC pour le compte de la 34e journée de Ligue 1. Dans un scénario assez dingue, les Lyonnais sont parvenus à s’imposer sur le large score de 5-2, grâce, notamment, a un retour salvateur de Oussem Aouar dans le XI, lui qui s’est offert un doublé retentissant. Mais outre le rectangle vert, ce qui a retenu l’attention, c’est la tension qui a régné au sein des travées du stade des Gones. En effet, certains joueurs ont été pris à partie. C’est notamment le cas de Karl Toko Ekambi.

Un métier pas comme les autres  

L’attaquant camerounais, qui réalise pourtant une saison plus que convenable d’un point de vue statistique, s’est vu insulter part une partie de ses supporters. Ce à quoi le principal intéressé a répondu en plaçant le doigt devant sa bouche juste après son but contre les Montpelliérains, son 11e de la saison. Une situation qui a mis hors de lui Grégory Schneider sur les ondes d’Europe 1. Le journaliste s’est ainsi montré outré par tout ce que se permettent les supporters au sein des enceintes hexagonales.

« Ils ont tout de même insulté Toko-Ekambi. Lui, il a fêté son but en mettant son doigt devant sa bouche devant les supporters. Ces derniers ont pris cela pour une provocation. Moi, je suis désolé, le football n’est pas au-dessus du reste. Dans quel métier vous faites votre boulot en vous faisant insulter ? Cela n’existe pas. Il faut qu’on m’explique. Moi, qui écris ou celui qui va faire son pain, on ne se fait pas insulter. Pourquoi les footballeurs devraient se faire insulter dans un stade ? Jean-Michel Aulas a raison : quoi qu’il ait fait, c’est totalement inacceptable. Pourquoi un stade est un endroit où on a le droit de faire cela ? Parce que, à la limite, les matches continuent, tout est normal… C’est le seul métier au monde où cela se passe comme ça. Et en plus, leur équipe gagne…C’est cela qui m’énerve : un stade n’est pas un endroit qui doit s’affranchir de la civilisation. Un joueur de foot est un homme comme un autre. C’est un homme, c’est un père de famille… », a maugréé un Grégory Schneider grandement agacé par l’attitude de certains supporters qui, selon lui, outrepassent très largement les limites. 

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