OM : Christophe Dugarry désigne Eyraud et son Champion’s Project en bois comme coupables
Défait sur sa pelouse du Vélodrme par le LOSC vendredi soir (1-2), l’Olympique de Marseille pointe désormais à la huitième place du championnat de France. Une place bien éloignée du Champion’s Project promis par le président Jacques-Henry Eyraud au début de sa présidence.
« Les dirigeants auraient dû arriver avec beaucoup plus de modestie, d’humilité, et moins d’arrogance. »
Dans son émission Team Duga sur RMC Sport, Christophe Dugarry a une nouvelle fois allumé les dirigeants marseillais et le président sans le citer directement : « L’entrée de Balotelli a été intéressante, cela laisse beaucoup d’espoirs après est-ce suffisant ? Je ne sais pas mais il y a en tout cas de l’espoir aux supporters marseillais qui essaient de se raccrocher à toutes les branches possibles et imaginables. Après on sent que c’est compliqué, que les relations sont de plus en plus tendues entre les cadres de cette équipe et l’entraîneur, je pense à Thauvin, Payet et Rami. Je pense que ça devient de plus en plus compliqué mais les Marseillais se sont mis tous seuls dans cette situation. Je ne pense pas que cela soit une crise de résultat sincèrement, je pense que c’est une crise de communication, une crise de confiance alors ils n’ont pas gagné depuis un moment, les résultats ne sont pas là, c’est certain mais je pense que dès le départ les dirigeants auraient dû arriver avec beaucoup plus de modestie, d’humilité, moins d’arrogance ou moins de « on va vite jouer dans les cours des grands ». Je trouve que c’est cela qui fait aujourd’hui que les Marseillais débordent, craquent, qu’il y a autant de tension. Tu ne peux plus revenir en arrière, quand t’as mis l’objectif aussi élevé, que t’as eu autant de prétentions, d’arrogance, en disant aux supporters d’aller prendre un thé ou une tisane lorsqu’ils ne sont pas contents. Je crois qu’il y a eu beaucoup trop d’erreurs de communications, » a réagi le champion du monde 98 qui attaque directement le président Eyraud sur ses nombreuses promesses et erreurs de communication.