OM : Les casseurs ont eu gain de cause avec McCourt
En révélant toutes les images de l’attaque des supporters de l’Olympique de Marseille à La Commanderie, L’Equipe a mis à jour la violence des ultras…
Le 30 janvier dernier, en marge du match de L1 contre Rennes, plusieurs centaines de supporters marseillais ont pénétré dans le centre d’entraînement Robert-Louis-Dreyfus pour casser et faire peur aux dirigeants. Une tactique finalement payante, puisque quelques semaines après, Frank McCourt a cédé à la pression populaire en virant Jacques-Henri Eyraud, l’ancien président contesté. Avec Pablo Longoria à la tête de son club, et en attendant la prise de pouvoir de Jorge Sampaoli, le propriétaire américain s’est acheté une certaine forme de paix sociale. Et pour Philippe Sanfourche, toute cette révolution n’aurait pas eu lieu sans les incidents de La Commanderie…
« Les Marseillais ont réussi à obtenir ce qu’ils voulaient »
« On ne peut pas saluer ce qui s’est passé à La Commanderie avec les supporters… Car on ne veut pas appeler à la révolte et à la violence. Mais après, il y a des faits. S’il n’y avait pas eu cette violence, est-ce qu’aujourd’hui, le club aurait subi toutes les transformations qu’il a subi depuis quinze jours ? Je ne suis pas sûr… Les Marseillais ont réussi à obtenir ce qu’ils voulaient en faisant un coup de force. La question, c’est : est-ce qu’il faut passer par la violence pour faire évoluer les choses ? C’est juste une interrogation. Mais dans cette histoire, Eyraud a eu tout faux. Quand il dit qu’il y a trop de Marseillais à l’OM… Il a lancé des choses qui n’avaient rien à voir avec les valeurs des supporters marseillais », a lancé le journaliste de RTL, qui espère que les ultras des autres clubs français en crise, comme Nantes ou l’ASSE, ne tomberont pas aussi bas que ceux de l’OM…
Quand le Riche vole aux pauvres, on appelle ça du business. Mais quand le pauvre reprend aux riches, on appelle ça de la violence.