Questionné sur la guerre froide qui oppose Antero Henrique à Thomas Tuchel au Paris Saint-Germain, Eric Rabesandratana a choisi l’homme à défendre.
Après un premier mercato déjà agité l’été dernier, au cours duquel l’entraîneur a dû faire venir des joueurs à lui, comme Kehrer et Choupo-Moting, le mois de janvier n’aura pas été de tout repos pour la direction du club de la capitale. Le directeur sportif a eu de nombreuses divergences avec Tuchel sur le profil des pistes ciblées. Et au final, seul Leandro Paredes est venu renforcer l’entrejeu francilien, alors qu’un milieu défensif, type Gueye (Everton), était attendu de pied ferme par le technicien allemand. Pour beaucoup, ce nouvel échec cuisant est à mettre à l’actif d’Henrique. Autant dire que ses jours sont comptés au PSG ? Eric Rabesandratana le pense plus ou moins.
« Le problème Henrique se pose »
« Antero Henrique, encore l’homme de la situation ? C’est vrai que cela ne plaide pas en sa faveur en ce moment. Cela fait deux mercatos qu’il se rate un petit peu, même si ce n’est pas totalement de sa faute. Pour l’instant, tous les regards sont tournés vers Henrique. On a pris Paredes, mais Paredes n’est pas vraiment un 6. On avait besoin d’un 6 qui travaille devant la défense. Paredes, c’est un Verratti bis, et nous on a besoin d’un Marquinhos bis. Après, il semblerait qu’il n’y ait pas trop de relations entre Henrique et Thomas Tuchel depuis l’arrivée de l’Allemand. On va rappeler que Tuchel est le choix de la direction du Qatar, Henrique voulait un entraîneur portugais. Mais finalement on a choisi Tuchel, ce qui semble être la meilleure solution. Sauf que maintenant, le problème Henrique se pose », a confié, sur France Bleu Paris, le consultant, qui pense qu’Arsène Wenger serait le candidat idéal pour prendre la succession d’Henrique, vu que le Français a une bonne relation avec Tuchel.