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L1 : Deux amendements déposés, un faux espoir pour Aulas…

Alors que des clubs comme l’Olympique Lyonnais ou l’Amiens SC se battent contre vents et marées pour relancer la saison 2019-2020 de Ligue 1, certains sénateurs tirent désormais dans leur sens.

En effet, ces dernières heures, six sénateurs, dont quatre du département du Rhône, ont déposé deux amendements afin d’ouvrir la porte à une reprise du championnat de France d’ici au mois de juin. Dans un long courrier, M. Savin, M. Kern, M. Buffet, Mme Di Folco, Mme Lamure et Mme Forissier ont demandé à l’Etat de laisser le choix aux fédérations et aux ligues sportives.

« Le 28 avril dernier, le Premier ministre a déclaré devant l’Assemblée Nationale que ‘la saison 2019-2020 de sports professionnels, notamment celle de football, ne pourra pas reprendre’. Si l’impératif sanitaire doit primer en toute circonstance, cette annonce a pu surprendre sur au moins deux aspects : elle a été faite très tôt (plus de deux semaines avant le début du déconfinement) et sans concertation préalable avec le monde sportif. Les ligues et fédérations ont alors, en responsabilité, appliqué l’annonce du Premier Ministre, sans même connaître les raisons qui ont poussé à une prise de décision si rapide. Aujourd’hui, toutefois, la situation a clairement évolué, le caractère prématuré de cette annonce gouvernementale apparaît clairement et de nombreux acteurs remettent en question ce choix. Il est certain que l’ampleur de la situation sanitaire incite à la prudence et nécessite des prises de décisions rapides, mais cette décision est lourde de conséquences sportivement et économiquement sur le long terme. Au regard de l’évolution de la crise sanitaire et de l’évolution des informations disponibles, cette décision devrait pouvoir être remise en question par les fédérations et ligues qui le souhaitent, tout en reposant leur décision sur l’avis et les recommandations du comité de scientifiques COVID 19 », peut-on lire dans le communiqué des sénateurs.

« Il n’y a qu’une chance infime que ça passe »

Une action qui n’a presque aucune chance d’aboutir, selon Romain Molina. « Il n’y a qu’une chance infime que ça passe cette histoire d’amendements. J’ai mis “coup de théâtre” car je ne pensais pas que certains arriveraient à convaincre six sénateurs de faire ça (regardez d’où viennent les sénateurs, encore un heureux hasard…) », a lancé, sur Twitter, le journaliste, qui estime donc que l’espoir de Jean-Michel Aulas ne sera que de courte durée…

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