L1 : Estelle Denis dévoile le côté positif de la crise du Covid-19
Suite à la crise sanitaire du Covid-19, le prochain marché des transferts s’annonce assez spécial en Europe, et notamment pour les clubs de Ligue 1.
Avec l’arrêt définitif du championnat de France, les formations de L1 vont perdre entre 700 et 900 millions d’euros, selon Jean-Michel Aulas, le président de l’OL. Même si la LFP a contracté un prêt bancaire pour aider ses clubs face au non-versement des Droits TV, validé par Canal+ et beIN Sports, les pensionnaires de la Ligue 1 vont subir une terrible crise économique et donc sportive. Par conséquent, le recrutement sera impacté. En attendant de savoir quand le mercato pourra ouvrir ses portes, soit en juin comme d’habitude, soit plus tard si les autres championnats européens venaient à se terminer, les clubs vont devoir préparer une stratégie nouvelle. Estelle Denis l’espère en tout cas.
« Il faudra que les clubs soient malins dans le recrutement »
« La crise du coronavirus ? J’y vois quand même un avantage. Les clubs vont devoir être meilleurs. Là, c’est fini d’aller recruter un joueur moyen pour 20 millions d’euros et de dire : ‘On va voir si ça passe’. Les clubs ne vont plus faire ça. Donc ils vont devoir s’appuyer sur leurs centres de formation. Et tant mieux pour les jeunes joueurs prometteurs, qui vont avoir beaucoup plus de temps de jeu la saison prochaine. Car il y aura moins de recrues. Après, au mercato, les clubs devront recruter malin, dans des pays où on va moins d’habitude. Il faudra tenter des coups inhabituels. D’habitude, les clubs font au plus simple, ils prennent un gars qui flambe sur un match de Ligue des Champions à 25 ME… Les clubs de L1 devront imiter l’OL, qui a fait de jolis coups comme Ferland Mendy ou Ndombele. Il faudra que les clubs français soient malins dans le recrutement. J’espère que le coronavirus va pousser à ça, car les finances vont être impactées. Le prochain mercato ne sera pas énorme… », a lâché, sur OL TV, la présentatrice de La Chaîne L’Equipe, qui pense donc que cette crise va révolutionner le fonctionnement du football français.
