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L1 : La formation va mal, Bilel Ghazi remet les clubs français en place

La formation des jeunes joueurs français est souvent considérée comme la meilleure d’Europe, voire même comme la meilleure du monde avec celle du Brésil.

Une thèse qui s’est confirmée en 2018, quand l’équipe de France a été sacrée championne du monde avec un joueur comme Kylian Mbappé, nouvelle pépite du football mondial, lancée par Monaco et façonnée par le PSG. Malgré ce bel exemple, et même si certains clubs de L1, comme l’OL, travaillent bien en termes de formation, les équipes françaises ont de plus en plus de mal à concurrencer leurs rivaux étrangers par rapport à leurs jeunes. Ces dernières saisons, de nombreux joueurs ont quitté la France pour éclore dans d’autres championnats, comme Dayot Upamecano (RB Leipzig). Un exode qui pourrait de nouveau avoir lieu avec Gauthier Ott (2002), grand espoir de Nancy qui refuse de signer son premier contrat pro dans son club formateur. Ce que le président Jacques Rousselot a dénoncé : « Je suis écœuré. On ne parvient pas à protéger notre formation. On met beaucoup d’argent dans le centre. Il va falloir se mettre autour d’une table et se poser les bonnes questions ». Une plainte remise en cause par Bilel Ghazi.

« Dénoncer ses travers, c’est bien, y faire face, c’est mieux »

« Les clubs français ont aussi leur part de responsabilité. Le marché des jeunes connaît une véritable révolution, mais 0 adaptation. Dénoncer ses travers, c’est bien, y faire face, c’est mieux. À quand la nomination de directeurs sportifs adjoints responsables de ce secteur ? La formation reste l’une des principales richesses du foot français, mais on la gère comme il y a 10 ans. Dans les clubs, pas de profils de dirigeants capables de créer du lien avec le secteur pro et qui maîtrisent les codes / enjeux d’une nouvelle génération de joueurs / parents / agents. Plutôt que de protéger de manière excessive les clubs (qui ont longtemps bloqué des joueurs), il faut surtout anticiper des intérêts convergents avec des vrais projets sportifs. Exemple : Ça serait normal que Kalulu soit obligé de signer à l’OL alors qu’il y a déjà trois joueurs au poste de latéral droit ? Plus de frais ? Quand tu vois les enjeux potentiels, économiquement, les clubs ont plus à y gagner. Pour le reste, contrairement aux idées reçues, les clubs français commencent à s’aligner financièrement sur les plus gros, mais ils pâtissent aussi de leur manque de projection sportive. Ce marché a pris trop de proportions et la part de dialogue à entretenir trop de place. Sans oublier que les directeurs de centres de formation ne sont pas toujours écoutés ou alors trop tardivement… », a balancé, sur Twitter, le journaliste de L’Équipe, qui sait que les clubs français doivent revoir et moderniser leur politique de formation, sous peine de perdre leur trésor de guerre.

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