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TV : Aulas veut abolir le piratage, un spécialiste lui répond

Si le développement de l’IPTV s’est élargi depuis l’arrivée de la chaîne Téléfoot de Mediapro, certains acteurs de la Ligue 1 essayent de trouver des alternatives.

Alors que la LFP est toujours en froid avec Mediapro, qui prévoit de ne plus payer ses versements des Droits TV jusqu’à une potentielle renégociation avec la Ligue, tout le monde cherche à savoir comment ce bras-de-fer va se terminer. Si certains pensent que Canal+ va sauver le foot français en rachetant les lots de Mediapro à prix réduit, d’autres pensent que la L1 doit se servir de ce souci pour entrer dans la modernité en créant une sorte de Spotify du foot. C’est notamment l’avis de Jean-Michel Aulas, pour qui l’arrivée des GAFA dans le foot pourrait endiguer la vague des abonnements pirates. « Celui qui veut pirater, c’est celui qui considère que le prix est abusif. Si la proposition est adaptée, au bon prix, il n’y a plus de sujet », a lancé le président de l’OL sur Challenges. Une déclaration pas vraiment validée par Pierre Rondeau.

« Les gros clubs l’accepteront ? »

« Le seul risque d’une vente de droits à la carte, bien qu’elle s’inscrive dans un respect du consommateur, est que cela aille à l’encontre des petits clubs (trop TV dépendants) incapables d’attirer suffisamment de fans/téléspectateurs pour maintenir un budget conséquent. Il faudrait pouvoir garantir une partie égalitaire du partage, mais est-ce que les clubs populaires (PSG, OM ou l’OL) accepteront de céder des droits récoltés sur leurs seuls noms ? Prenons l’exemple du cinéma, sur chaque ticket vendu, quel que soit le film, une partie est redistribuée au CNC qui vient financer tous les projets, sans exception. En gros, les blockbusters financent le cinéma d’auteur. Les gros clubs l’accepteront ? Les Français moins fans de la L1 que les étrangers avec leurs championnats ? Vrai, c’est pour cela qu’une chaîne monothématique ne peut pas fonctionner sur la durée. Le consommateur/téléspectateur veut pouvoir accéder à un large catalogue médiatique s’il veut s’abonner et s’engager », a précisé, sur Twitter, le spécialiste des médias, qui estime donc que le système de pay-per-view, prôné par les nouveaux médias sociaux, aurait du mal à prendre en France…

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