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ASM : Moreno à la place de Jardim, Fred Hermel est dubitatif

En pleine trêve hivernale, les dirigeants de l’AS Monaco ont décidé de faire leur révolution. Puisque samedi, Leonardo Jardim a été débarqué au profit de Robert Moreno.

Le club de la Principauté ne connaît pas la trêve des confiseurs. Puisqu’entre Noël et le Jour de l’An, l’ASM a proclamé un grand changement à la tête de son équipe. « L’AS Monaco annonce la fin de la collaboration avec Leonardo Jardim et l’arrivée au poste d’entraîneur de Robert Moreno. Le technicien espagnol s’est engagé jusqu’en juin 2022. Il prendra ses fonctions en début de semaine », a avoué la formation du Rocher dans un communiqué samedi soir. Adjoint de Luis Enrique à l’AS Rome (2011-2012), au Celta Vigo (2013-2014), au FC Barcelone (2014-2017) puis à la tête de la sélection espagnole (2018-2019), le technicien de 42 ans a dirigé la Roja ces derniers mois, avec une belle qualification pour l’Euro 2020 en poche. Remercié en novembre dernier, Moreno va donc découvrir le poste d’entraîneur principal du côté de Monaco. Avec quelques interrogations derrière lui, comme l’explique Frédéric Hermel.

« C’est quand même un pari risqué pour Monaco »

« Robert Moreno, c’est six matchs en tant que numéro un. Il a remplacé Luis Enrique à la tête de la Roja de juin à novembre, avec un bilan très positif de quatre victoires et deux nuls. Il a proposé un football exceptionnel, notamment face à la Roumanie. Après, c’est un inconnu. C’était l’éternel second de Luis Enrique. Moreno n’existait pas du tout médiatiquement. Il s’est fait virer de la sélection de manière pas élégante. Le fait que Moreno trouve un club de haut niveau, pour sa première expérience en tant que numéro un, ça va satisfaire beaucoup de gens en Espagne. C’est difficile de dire si c’est un bon coach ou pas. Il a des idées claires, il est résolument porté vers l’attaque. Il essaye beaucoup de joueurs. Ça risque de traîner pour avoir le onze titulaire. Il a un vrai caractère, mais ce n’est pas un dogmatique. Il fera un système avec les joueurs qu’il a. Au final, c’est quand même un pari risqué pour Monaco », a détaillé, dans l’After Foot, le correspondant de RMC en Espagne, qui estime donc que l’ASM part encore dans l’inconnu pour l’après-Jardim, comme cela avait déjà été le cas avec Thierry Henry en octobre 2018…

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