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ASSE : Le salary cap, parfait pour être encore plus ridicule

Jeudi dernier, Bernard Caïazzo annonçait le retour du salary-cap à l’ASSE la saison prochaine. Jonatan MacHardy s’est offusqué de cette décision sur RMC.

« L’AS Saint-Etienne, la saison prochaine, on aura éliminé tous les salaires au-dessus de 100 000€. Cela fait partie de notre politique. On pense que c’est la meilleure politique possible », lâchait Bernard Caïazzo jeudi dernier lors d’une audition à l’Assemblée NationaleLe président de l’ASSE prend un virage radical dans la gestion de la masse salariale du club. Ryad Boudebouz, Timothée Kolodziejczak ou Wahbi Khazri dont le salaire émane à plus de 100 000 euros par mois sont prévenus. Et ils ont un point commun : ils sont en fin de contrat dans un an, en juin 2022. Soit ils acceptent de baisser leurs émoluments pour prolonger, soit ils seront priés d’aller voir ailleurs. Cette stratégie est désastreuse selon Jonatan MacHardy. 

« Cette idée du salary cap, je trouve qu’elle est absurde. C’est vraiment mettre un pansement sur une jambe de bois. C’est une réaction un peu hystérique face à des difficultés conjoncturelles rencontrées par l’ensemble du football français avec la crise sanitaire traversée. Sur le principe c’est intéressant, ça a été appliqué à l’AS Saint-Etienne durant un certain temps. Mais le problème est que les clubs de Ligue 1 évoluent dans un marché à l’échelle internationale, il y a la concurrence des clubs d’autres pays, qui en plus de ne pas avoir de salary cap ont pour certains des avantages en termes de fiscalité. Ce serait se tirer une balle dans le pied à l’échelle européenne. On se plaint des résultats de nos clubs français dans les compétitions européennes, à l’exception du Paris Saint-Germain. Mais faisons ça, mettons le salary cap et nos clubs en Ligue Europa seront encore pires. C’est la pire des solutions », a pesté le consultant dans l’After Foot, sur RMC. Il espère forcément que cette mesure ne donnera pas des idées à d’autres clubs de Ligue 1, qui ont déjà beaucoup de mal à être compétitifs sur le plan européen.

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