Barça : Griezmann, Messi, Benzema… Le mea culpa de Fred Hermel

En l’absence de Lionel Messi contre Eibar (1-1) mardi, Antoine Griezmann avait les clés du jeu du FC Barcelone. Mais le Français n’en a pas profité.

Alors qu’il bénéficiait d’une certaine clémence, Antoine Griezmann n’est plus épargné. L’attaquant du FC Barcelone déçoit depuis son arrivée à l’été 2019, mais certains observateurs accusaient Lionel Messi de ne pas l’intégrer au jeu de l’équipe. Seulement voilà, le capitaine était absent contre Eibar (1-1) mardi et le Français n’en a pas profité. L’ancien joueur de l’Atlético Madrid s’est plutôt caché, notamment lorsque le Barça a obtenu un penalty en début de match. Du coup, le journaliste Frédéric Hermel, qui l’a toujours défendu en accusant l’Argentin, a totalement changé de discours.

« Antoine Griezmann, ce n’est pas possible. Franchement, j’étais le premier à dire pendant longtemps que c’était la faute de Messi qui ne lui passait pas le ballon, mais là il est en dehors de l’équipe, s’est corrigé le spécialiste du foot espagnol sur RMC. On a l’impression que c’est lui qui ne comprend pas comment jouent les autres. On ne va pas dire que le plan de jeu de Ronald Koeman est extraordinaire, mais il n’y a pas de fond de jeu, il n’y a pas d’autorité. Tu t’appelles Antoine Griezmann, tu es champion du monde, il y a un penalty, tu prends le ballon. Tu ne laisses pas Martin Braithwaite le tirer et le manquer d’ailleurs. »

La comparaison avec Benzema

« Griezmann perdu dans son positionnement ? On est d’accord. Je ne veux pas le comparer à un autre mais je vais le faire. Karim Benzema, tu le mets en pointe, tu le mets derrière, tu le mets à droite… Sous Mourinho, il a joué ailier droit avec Higuain en pointe et il était bon aussi, s’est souvenu le correspondant. A un moment, avec le talent qu’a Griezmann, il y a vraiment un problème psychologique et de confiance. Griezmann joue à peu près au même poste que Messi, sauf que Messi n’était pas là donc Griezmann pouvait s’imposer mais il ne l’a pas fait. » Preuve que l’international tricolore devient indéfendable…