Aulas a un nouvel ami du côté de Marseille
Ce dimanche, à partir de 17h05 pour la 21e journée de Ligue 1, l’OL se déplace à Troyes. Un match capital pour Peter Bosz et ses joueurs face à un adversaire clairement à leur portée.
Si les prémices annonçaient de belles choses, l’histoire d’amour entre Peter Bosz et l’Olympique Lyonnais a vite déraillé par manque de résultats satisfaisants en championnat. Néanmoins, malgré quelques faiblesses dans le jeu et une attaque loin d’être celle que devrait posséder un club des dimensions de l’OL, il reste une moitié de saison au coach néerlandais pour redresser la barre. Sur le papier, l’ancien entraîneur du Borussia Dortmund parait avoir les cartes en mains pour y parvenir. Oui mais voilà, celui-ci n’est pas vraiment mis dans les bonnes dispositions pour cela. Il faut dire qu’avec un président comme Jean-Michel Aulas qui s’exprime à tort et à travers, la tâche de Peter Bosz parait tout de même bien plus complexe.
La déclaration de trop ?
En effet, interrogé sur la possibilité de voir débarquer Laurent Blanc sur le banc des Gones, le président rhodanien n’a pas démenti la chose, bien au contraire. Une nouvelle prise de parole qui a, bien entendu, fait polémique et qui fait notamment dire à Eric Di Meco que JMA est totalement à côté de ses pompes.
« Si Lyon veut rater sa saison et se mettre la pression, il ne pouvait pas s’y prendre autrement. Juninho fait cette sortie avant Noël pour partir. On ne reconnaît pas Jean-Michel Aulas, même les supporters le disent, ils sont étonnés de ce que dit leur président, sans jeter ce qu’il a fait pendant des décennies. À un moment donné, on est moins bon. Peut-être qu’on va le dégager dans pas longtemps. Tu sors d’une période hivernale où tu es plus apaisé, tu as un match contre Paris où tu peux en tirer des satisfactions et t’en inspirer pour aller de l’avant. Mais tu vas te tirer une balle dans le pied », a indiqué Di Meco au micro de RMC qui fustige ainsi la prise de parole de Aulas, celle-ci étant peut-être celle de trop.
