EdF : Kévin Diaz refuse de s’enflammer pour les Espoirs
Suite à sa défaite inaugurale contre le Danemark, l’équipe de France Espoirs a parfaitement réagi en battant la Russie lors de la deuxième journée de l’Euro Espoirs dimanche (2-0).
Défaits d’entrée de jeu contre une belle équipe du Danemark jeudi dernier (0-1), les Bleuets se sont rachetés face à la Russie. Grâce à des buts sur penalty d’Edouard et d’Ikoné, la troupe de Sylvain Ripoll a fait un joli pas vers une qualification pour la phase finale. Car en cas de victoire contre l’Islande, le dernier du Groupe C, mercredi, la France compostera son ticket pour les quarts de finale, prévus en mai prochain. Mais alors que tout le monde s’enflamme pour ces Espoirs, tant le groupe de Ripoll regorge de talents avec des joueurs comme Gouiri, Koundé, Kamara, Camavinga ou Fofana, Kévin Diaz préfère rester les pieds sur terre.
« C’est pareil dans tous les pays »
« Cette génération des Espoirs, c’est celle des réseaux sociaux. Mais attention au prisme français ! Si je regarde la composition des Bleuets, à part Koundé, qui est connu à l’étranger ? À chaque fois, en France, on dit qu’on a des phénomènes. Sauf que c’est pareil dans tous les pays. Les Espoirs sont déjà titulaires dans leurs clubs. Les mecs jouent dans un championnat professionnel, ils sont bien préparés, avec la Coupe d’Europe. Là où je fais la différence, c’est au niveau de la culture tactique, la mise en place, l’ADN footballistique… Nous, on ne connaît pas les Espoirs étrangers, mais eux, ils vont aussi dire qu’ils ont une très bonne génération. Et chez nous, ils ne connaissent pas Dagba ou Truffert… », a lancé, dans l’After Foot, le consultant de RMC, qui sait que des pays comme l’Espagne, l’Allemagne ou le Portugal ont aussi de belles générations. Mais si en 2021, la France imite l’équipe de 1988, la seule qui a ramené l’Euro Espoirs dans notre pays, on pourra dire que l’on dispose d’une génération exceptionnelle. Réponse en juin prochain…
