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FCGB : C’est la crise à Bordeaux, Ludovic Obraniak est dégoûté

Quatrièmes de la Ligue 1, avec 22 points après 14 journées, les Girondins de Bordeaux réalisent un bon début de saison. Sur le terrain du moins, car en coulisses, la tension est palpable…

Paulo Sousa réalise de petits miracles au sein du FCGB. Invaincue depuis un mois, sa formation lutte actuellement pour le podium en championnat. Mais l’entraîneur portugais n’est pas vraiment aidé par sa direction. Alors que GACP et King Street, les deux fonds d’investissement américains qui détiennent le club, n’arrivent plus à collaborer ensemble, Frédéric Longuépée est pris à partie par Ultramarines. Coupable d’une mauvaise gestion, le président délégué des Girondins est poussé dehors par les supporters bordelais. Une centaine d’ultras s’est d’ailleurs présentée au Haillan vendredi pour manifester leur mécontentement. Une délégation de supporters a finalement été reçue par Longuépée… jusqu’à l’intervention de la police. Autant dire que la pression est maximale autour de la direction du FCGB. Ce que Ludovic Obraniak regrette…

« Il fallait mieux creuser le profil de ce repreneur américain »

« Maintenant, on est loin du club familial avec le président bénévole. Moi, j’en veux aussi à M6 de ne pas avoir mieux travaillé le dossier, il fallait mieux creuser le profil de ce repreneur américain. GACP ne pouvait pas assumer seul l’intégralité de l’investissement et quand tu fais entrer deux coqs dans la même basse-cour, c’est très compliqué d’avoir une ambiance plus sereine de travail à l’intérieur du club. Après, on savait que les fonds venaient pour un projet et des intérêts économiques. Ils n’en avaient rien à faire du sportif, ils sont là pour faire de l’argent en capitalisant sur la marque et la hausse des droits télés, mais là une personne est pointée du doigt par les supporters et elle cristallise tous les conflits. King Street a voulu mettre son homme en place à l’intérieur. Alors, je ne le connais pas ce Frédéric Longuépée, mais les retours que j’ai des salariés, des supporters et même des joueurs ne sont pas sympathiques et bienveillants, loin de là. Et là, il y a une vraie bataille. C’est triste. Cet homme-là cristallise le mal-être. Des gens arrivent de nulle part pour faire du business sans se soucier des valeurs, de l’histoire, de ceux qui se sacrifient comme les supporters pour venir au stade chaque semaine », a lancé, sur RMC, l’ancien joueur de Bordeaux, qui espère que ce clash ne finira pas mal du côté des Girondins, alors qu’une qualification européenne est potentiellement en jeu cette saison…

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