FCGB : Nicolas Paolorsi explique le problème Koscielny
En grande difficulté cette saison, Bordeaux possède la pire défense de Ligue 1. Les Girondins auraient aimé compter sur leur défenseur central Laurent Koscielny. Mais le Français, souvent absent, peu performant et cher en salaire, ne peut pas répondre présent.
Avec un total de 37 buts encaissés en 16 journées, Bordeaux ne peut pas échapper au statut de pire défense du championnat. Les Marine et Blanc viennent d’en prendre cinq à Strasbourg (5-2) dans une défaite qui a forcément marqué le vestiaire. Autant dire que les Girondins regrettent l’absence de leur capitaine Laurent Koscielny (36 ans), toujours blessé. Un réel problème pour le club aquitain, souligne le journaliste Nicolas Paolorsi, d’autant que le défenseur central pose également problème au niveau de ses performances et de son salaire.
« Bordeaux a la pire défense de Ligue 1. Ils en prennent cinq à Strasbourg, trois contre le PSG, trois à Metz… C’est dans ce secteur de jeu où les Girondins sont complètement à la rue, a critiqué le correspondant de RMC. Parce que Bordeaux est la sixième attaque de Ligue 1, ils produisent du jeu. Mais défensivement, le club n’y arrive pas. Vladimir Petkovic tâtonne complètement. Ça peut s’expliquer par la défaillance de certains cadres dans ce secteur de jeu, on peut penser à Laurent Koscielny qui est souvent blessé, souvent absent, qui est moins performant. »
Le boulet Koscielny
« (…) C’est vrai que Laurent Koscielny est ciblé (par les critiques, ndr). Son salaire, il n’y est pour rien, c’est l’ancienne direction et Eduardo Macia qui l’avaient fait signer avec ce salaire. Ce qui est sûr, c’est qu’il est moins performant que quand il est arrivé à Bordeaux, comparé le spécialiste. Il a beaucoup de mal à récupérer après des petits pépins physiques. On sent que dans un schéma de jeu où Vladimir Petkovic veut jouer avec un bloc très haut, et aller chercher l’adversaire, quand Laurent Koscielny a 40 mètres de profondeur derrière lui, c’est plus compliqué que les années précédentes. » Pas sûr que son absence soit vraiment un coup dur.