Chaque week-end, c’est toujours la même rengaine en Ligue 1 : le niveau de jeu proposé par les différentes équipes n’est pas vraiment à la hauteur.
Le dernier multiplex de samedi n’a fait que confirmer la règle. Hormis le match fou entre Strasbourg et Nîmes (4-1), ponctué par quatre buts et un carton rouge, le spectacle proposé dans les trois autres rencontres de la soirée a été indigent. Avec deux 0-0, lors de Lille-Metz et Reims-Angers, et avec une petite victoire 1-0 de Monaco contre Dijon, les suiveurs du championnat de France ont plus ou moins perdu leur temps. Une habitude qui déprime Ludovic Obraniak.
« C’est un problème de motivation »
« Que ce soit dans le sport de haut niveau ou dans la vie, le plus dur, c’est de confirmer. Certaines équipes sont incapables de renouveler leurs bonnes prestations sur la durée. C’est la faute des coachs, des joueurs. Ils sont dans l’incapacité à être régulier dans la performance. Tout le monde s’enflamme vite. C’est la culture française. Mais les joueurs ne sont pas toujours à la hauteur. Angers, Reims, Brest… Les équipes moyennes n’arrivent pas à se sublimer lorsqu’elles ne sont pas dans la peau du challenger. C’est un problème de motivation. Quand les petits jouent entre eux, ils ne sont pas motivés. Quand le PSG joue un petit, ils ne sont pas motivés. Ce supplément d’âme manque. Il faudrait plus de confiance, d’ambition. J’en veux à nos équipes qui devraient écraser, d’être en panne d’idées tactiques, d’idées techniques, en manque de plein de choses… Les joueurs ? Monaco, Paris, Lyon, Lille… La qualité ne manque pas dans ce championnat », a détaillé le consultant de l’After Foot, qui estime donc que la L1 passerait déjà un cap avec un état d’esprit toujours au top. Un élément de réflexion à prendre en compte, surtout que le championnat de France va entrer dans une période charnière avec la hausse de ses Droits TV.