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L1 : Un championnat à 18 ? Kevin Diaz réclame encore plus

Dans les petits papiers de la Ligue de Football Professionnel depuis plusieurs mois, le championnat à 18 clubs semble plus que jamais d’actualité en France.

Sous la houlette de Vincent Labrune et de plusieurs présidents de clubs, comme Pablo Longoria (OM) ou Jean-Michel Aulas (OL), la Ligue 1 à 18 clubs est sur les rails. En effet, dès le 18 juin prochain, la LFP veut faire voter ce changement majeur en vue de la saison 2022-2023. Mais alors qu’une solution doit encore être trouvée pour répondre au problème des montées et des descentes, tous les acteurs du football français ne sont pas favorables à ce retour en arrière. Antoine Kombouaré le premier. « Le foot, c’est pour tout le monde. Si on pouvait mettre 22 équipes et que tout le monde puisse se partager le gâteau et jouer en Ligue 1… Si on met demain une Ligue 1 à 18 clubs, ce sera peut-être bien mais, moi, je suis contre », a lancé l’entraîneur de Nantes en conférence de presse. Un discours pas du tout validé par Kevin Diaz.

« La qualité d’un foot, ce n’est pas que l’élite »

« Il ne faut pas que diminuer la Ligue 1 à 18 ou 16 clubs, mais il faut aussi professionnaliser les niveaux en dessous, notamment le National. Cette année, on a une belle Ligue 2, avec Batlles (Troyes), Furlan (Auxerre), Gastien (Clermont)… Il y a des entraîneurs qui travaillent bien, avec de bons joueurs. La troisième division doit être pro. Il faut suivre l’exemple anglais ou allemand, où les clubs sont pros jusqu’en cinquième division, avec des stades pleins, des structures… La qualité d’un foot, ce n’est pas que l’élite. C’est là où Kombouaré se trompe. La L1, ce n’est pas 22 clubs pour garder les copains à côté. Il faut surtout de la compétitivité, du professionnalisme à tous les étages. Pour que ça profite à tout le monde. En France, les clubs de N1 ou de N2, ils ont les mêmes exigences que les clubs pros, avec des contrats, mais les gars doivent traverser la France en bus… Comment tu veux proposer du jeu quand tu as fait 8 heures de car le matin du match ? C’est difficile, donc on doit penser à tout ça », a expliqué, dans l’After Foot, le consultant de RMC, qui réclame donc une révolution complète au sein du foot français.

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