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L1 : Willy Sagnol a de la peine pour l’OM et Bordeaux

Maintenant que la saison 2019-2020 de Ligue 1 a touché à son terme, les différents clubs français sont à l’heure des bilans.

Pour l’Olympique de Marseille, par exemple, le bilan sportif est plutôt très bon avec une deuxième place finale et un retour en Ligue des Champions. Par contre, au niveau du bilan financier, ce n’est pas la même histoire, puisque l’OM pourrait avoir un déficit de 127,6 millions à l’issue de cet exercice. D’après un rapport de Mediapart, les clubs de L1 vont d’ailleurs atteindre un déficit net de 541 ME au 30 juin. Parmi tous les clubs, quatre d’entre eux vont afficher un déficit supérieur à 50 ME. Si Marseille fait partie de ces mauvais élèves-là, Bordeaux figure aussi dans le bas du tableau de L1. Et pour Willy Sagnol, une similitude doit être faite entre la crise à Marseille et celle à Bordeaux.

« On ne veut pas laisser les rênes à des gens du football »

« On a deux présidents en France qui sont en très grande difficulté avec leurs supporters. C’est Monsieur Longuépée et Monsieur Eyraud. Et en fait, le parallèle est frappant. Ce sont deux projets américains qui ont parachuté deux présidents qui n’ont jamais regardé un match de foot de leur vie avant de venir. J’en suis persuadé. Je pars du principe que tout est pardonnable dans la vie, quand tu fais des erreurs. Il y a une chose que les supporters ne pardonnent pas, c’est la froideur des dirigeants… Que ce soit à Marseille ou à Bordeaux, ils ont montré une extrême froideur. En plus de ça, ils ont fait plein d’erreurs. Le football, ce n’est pas des mathématiques. Quand je vois Strootman, il va coûter 80 ME sur cinq ans… Là, l’OM a eu faux dès le départ. Quand tu achètes un joueur, il doit quand même t’amener une plus-value sportive et économique. En France, on ne veut pas laisser les rênes à des gens du football… À Marseille, Eyraud prend les décisions, en étant drivé par McCourt. Mais si en plus, tu rajoutes une deuxième personne qui n’a pas forcément d’atomes crochus avec le football, je serais inquiet pour le club… J’ai envie de voir briller les clubs français sur la scène européenne. Mais pour ça, il faut regarder les modèles des clubs étrangers, comme en Allemagne, avec des socios, et des gens du foot qui connaissent la finance », a détaillé, dans l’After Foot, le consultant de RMC, qui estime donc que les clubs se tirent une balle dans le pied en nommant des dirigeants extérieurs au monde du football…

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