La Ligue 1 et le jeu, bisbilles en perspective
Après 20 journées au compteur de la Ligue 1 Ubereats, le PSG caracole en tête avec une confortable avance de 11 unités sur son plus proche poursuivant, l’OGC Nice.
Hormis ce constat précis, le championnat hexagonal est passionnant cette année. Et au-delà de cela, la Ligue 1 a surtout brillé par son jeu proposé lors des six premiers mois, ce qui représente une grosse évolution étant donné les saisons précédentes. Problème, cette hipe liée au jeu commence, doucement mais sûrement, à s’estomper auprès des observateurs. Pire, les prestations en dents de scie de grosses écuries comme Rennes, Lyon, Marseille ou Monaco ne permettent pas une vraie continuité et, surtout, un vrai challenger au PSG.
Une dynamique également mise en exergue par Florent Gautreau sur les ondes de RMC. Si l’intronisation de nouveaux coaches, à la manière d’un Sampaoli à l’OM, Petkovic à Bordeaux, Bosz à Lyon ou Niko Kovac à Monaco augurait de belles choses, qui se sont d’ailleurs vues, certains de ces entraîneurs, s’ils sont toujours en poste, décident de marquer le pas sur l’allant offensif. De fait, on se retrouve ainsi avec des stades limités à 5000 supporters, restriction sanitaire oblige, avec surtout un jeu sur les pelouses qui ne lève pas vraiment les foules…
« Je pense que l’hiver peut être long en Ligue 1 en cette période de Covid, cela est possiblement aussi lié. Déjà, avant la trêve, je m’inquiétais du balancier tactique qui penchait plus vers le défensif. Je ne savais pas si cela était une simple tendance. Et il s’avère que le retour de la trêve ne m’a pas rassuré. 9 buts en 7 matches… Il y a eu deux 0-0 alors qu’il n’y en a pas eu tant que cela lors de la phase aller. Ce manque de jeu est surtout un choix assumé des coaches : un bloc bas et un jeu de transition. Par exemple, face au PSG, l’OL m’a fait peur parce que jouer de cette façon, avec un bloc aussi bas, face à une équipe bis parisienne, ce n’est pas normal », a expliqué un Florent Gautreau qui constate donc un réel manque d’entrain des clubs de Ligue 1 en terme de jeu. Ce sur quoi il est difficile de le déjuger, surtout au vu des six premiers mois de l’exercice en cours…