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LOSC : Burak Yilmaz est un génie, Kévin Diaz applaudit

Vendredi, en ouverture de la 36e journée de Ligue 1, le Lille OSC n’a fait qu’une bouchée du RC Lens dans le derby du Nord (3-0), grâce à un Burak Yilmaz des grands soirs.

Petit à petit, le club nordiste se rapproche du graal. En attendant le prochain résultat du PSG, qui jouera à Rennes dimanche soir, le LOSC compte provisoirement quatre points d’avance sur son dauphin. En même temps, Lille met toutes les chances de son côté. En dominant Lens à Bollaert, l’équipe de Christophe Galtier a enchaîné une troisième victoire de suite en L1. Encore deux, contre l’ASSE et Angers, et le LOSC soulèvera le trophée national pour la quatrième fois de son histoire. Et si c’est le cas, Lille pourra dire un grand merci à Burak Yilmaz. Auteur d’un doublé au Racing vendredi, l’international turc est tout simplement exceptionnel depuis avril. Et ce n’est pas Kévin Diaz qui dira le contraire.

« Yilmaz, c’est un phénomène ! »

« Le tournant du match, c’est la frappe de Yilmaz. Il tue tous les espoirs de Lens, surtout à 11 contre 10. Cette frappe du gauche, avec la cheville verrouillée, le ballon qui ne bouge pas, Leca qui regarde le ballon dans la lucarne… Yilmaz, c’est un phénomène ! C’est un attaquant à maturité tardive. Il signe son premier contrat pro à 18 ans à Antalyaspor. Mais ce n’est qu’à partir de 25-26 ans qu’il commence à atteindre le plus haut niveau. Avec lui, on se demande pourquoi il n’a pas été signer en Angleterre ou en Allemagne, dans un grand club ? Car eux, ils veulent des jeunes joueurs. Mais lui, il a éclos sur le tard. Il est arrivé au top à 25 ans. Il a eu du mal. Et il explose à Trabzonspor, dans un club populaire, où il y a moins de pression. Depuis, il enchaîne, il éclate tout ! C’est un peu un buteur à la Giroud. Il est arrivé assez tard au plus haut niveau. Il fait une très très belle carrière », a lancé, dans l’After Foot, le consultant de RMC, qui sait que le LOSC a fait une très bonne affaire en recrutant Yilmaz libre lors du dernier mercato. Un coup signé Luis Campos.

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