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OL : Qataris, Russes, Américains… Manu Petit défend Aulas

Un temps dominateur dans le football français, l’Olympique Lyonnais a totalement perdu son statut. Certains accusent le président Jean-Michel Aulas pour sa gestion. Alors que Manu Petit souligne l’arrivée d’investisseurs qui ont changé la donne.

La période est difficile pour Jean-Michel Aulas. Souvent critiqué pour sa communication, le président de l’Olympique Lyonnais l’est d’autant plus après ses déclarations dans l’affaire de l’Olympico. Il faut dire que le dirigeant a surtout tenté de défendre les siens, quitte à menacer l’arbitre de la rencontre Ruddy Buquet. Mais ce n’est pas tout. Le patron des Gones est également ciblé pour le déclin de son club qui dominait le football français au début des années 2000. Jean-Michel Aulas est pourtant en partie victime, corrige Emmanuel Petit, qui met l’accent sur l’arrivée de riches investisseurs.

« Je trouve que Jean-Michel Aulas a été un formidable président pendant 30 ans, a encensé le consultant de RMC. Il a été précurseur, innovateur, il était toujours en chef de ligne, c’était la locomotive du foot français. D’ailleurs, cela se reflétait de façon admirable sur les résultats sportifs. Sauf que depuis que les choses ont été changées au niveau des règles financières, depuis que l’Olympique Lyonnais ne bénéficie plus de cette protection entre guillemets, depuis que des grands clubs sont arrivés avec une puissance financière gazière, pétrolière et tout ce que vous voulez, ça a redistribué les cartes. Donc l’homogénéité que Lyon avait depuis 30 ans a disparu du jour au lendemain. »

Aulas en voulait au Qatar

« Et c’est pour ça que pendant longtemps, Jean-Michel Aulas s’attaquait au Paris Saint-Germain de façon frontale, a expliqué l’ancien milieu. Il disait qu’ils ne luttaient pas dans la même cour, et c’est valable dans tous les championnats. Avant, il régnait parce qu’il y avait une gestion admirable et ça se voyait sur les résultats. Mais aujourd’hui, il y a une telle surenchère financière que Lyon disparaît progressivement, donc le club est obligé de revenir à ses premiers amours, à savoir la formation, pour essayer de se sauver. Je crois profondément que depuis l’arrivée de nouveaux investisseurs à Lyon, et depuis que le club est coté en bourse, ça a amené d’autres exigences dans la gestion. » Une nouvelle ère qui ne réussit pas à JMA.

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