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OM : Di Meco sait pourquoi Villas-Boas se « Garciarise »

Complimenté pour sa communication pendant sa première saison à l’Olympique de Marseille, l’entraîneur André Villas-Boas perd désormais son calme et sa lucidité. Un changement de comportement lié à son avenir ?

La métamorphose n’a échappé à personne. Alors qu’on encensait sa franchise avec les médias la saison dernière, André Villas-Boas, plus en difficulté ces derniers mois, se montre beaucoup plus susceptible voire agressif en conférence de presse. L’entraîneur de l’Olympique de Marseille, qui a failli en venir aux mains avec un journaliste, fait preuve d’un manque de lucidité étonnant. Comme lorsqu’il estime que son équipe méritait de battre le Paris Saint-Germain (défaite 2-1) mercredi au Trophée des Champions. Un nouveau comportement décevant pour Eric Di Meco, qui croit revoir les sorties médiatiques de son prédécesseur.

« Villas-Boas m’a habitué à mieux au niveau de la communication, a regretté le consultant de RMC. Quand il est arrivé la saison dernière, il faisait l’unanimité à Marseille à ce niveau-là parce qu’il était souvent lucide, il prenait toujours ses responsabilités. Je ne sais pas ce qu’en pensent les supporters. Je dis simplement ce que j’ai ressenti quand je l’ai écouté. Je trouve ça dommage surtout qu’il maîtrisait plutôt cet exercice et ça contrastait tellement avec Rudi Garcia que sa communication était très appréciée ici. »

Villas-Boas méconnaissable

« Chaque fois qu’il y avait un mauvais résultat ou une erreur, il disait : “c’est ma faute”. A la fin de l’année, souvenez-vous de ce qu’il avait dit : “si on n’est pas dans les places européennes, je partirai”. Mais là, il se “Garciarise”. Ce n’est pas une insulte vu que Rudi marche bien avec Lyon, a précisé l’ancien Marseillais. Mais il ne faudrait pas que Villas-Boas perde ce côté qu’on a aimé quand on l’a vu arriver, c’est-à-dire lucide, cash dans les conférences de presse, toujours classe. C’est aussi parce que c’est plus facile de communiquer dans la victoire que dans la défaite. »

Puis Di Meco a livré sa théorie sur le nouveau Villas-Boas. « (…) L’an dernier, quand il avait cette communication surprenante pour nous, je me demande si ce n’était pas parce qu’il se disait qu’il était là pour un an, a-t-il imaginé. C’est facile quand tu te dis : “bon bah je ne vais pas rester”. Tu peux faire le gentleman. Et là j’ai l’impression qu’il se projette un peu plus sur le long terme et que du coup il est agacé d’être critiqué. C’est une impression. » En effet, AVB négocie actuellement une prolongation de contrat.

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