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OM : Mathieu Bodmer accuse les fans de tuer leur équipe

Mécontents des résultats et des choix de l’entraîneur Jorge Sampaoli, les supporters de l’Olympique de Marseille n’hésitent pas à exprimer leur colère. Mais pour Mathieu Bodmer, ce comportement ne fait que plomber l’équipe dont la situation n’est pas si grave.

Dans les tribunes du Vélodrome, les défaites à domiciles contre Clermont (0-2) et l’AS Monaco (0-1) sont mal passées. Les supporters de l’Olympique de Marseille ne cachent pas leur colère, notamment vis-à-vis de l’entraîneur Jorge Sampaoli à qu’ils reprochent certains choix tactiques. De son côté, l’Argentin estime que cette pression du public nuit aux performances des joueurs. Une opinion partagée par Mathieu Bodmer, surpris par le comportement des fans marseillais.

« La situation n’est pas catastrophique. C’est vrai qu’ils ont perdu des matchs à domicile, contre des gros ou non. Mais ils sont en train de se tuer tout seuls actuellement, s’est étonné le consultant de RMC. A chaque fois qu’ils perdent un match, on fait des débats, et nous aussi. Mais eux les premiers, que ce soient les supporters, les joueurs, le club… On voit Milik, quand il vient après les matchs, ses déclarations sont tout le temps négatives, ça va contre le groupe. Pour moi, l’un des problèmes c’est la gestion de Sampaoli des joueurs cadres. Ça, on ne peut pas l’enlever, c’est un problème. Mais après, la relation avec les supporters… Les joueurs ont déjà assez de choses à gérer, le coach aussi. »

« On voit que c’est Longoria qui fait le tampon, c’est une bonne chose, c’est aussi son rôle de faire le tampon entre Sampaoli et les joueurs et les supporters. Mais si chaque supporter dit comment il faut jouer, tu ne t’en sors plus. Il ne faut pas oublier que tu es en Coupe d’Europe, même s’il y a beaucoup de gens qui ne considèrent pas cette Coupe d’Europe (la Ligue Europa Conférence, ndlr). Et en championnat, tu es toujours dans la course à la Ligue des Champions, tu n’est pas décroché, ce n’est pas comme s’ils étaient neuvièmes ou dixièmes. Imagine s’il se passait à Marseille ce qui s’est passé à Lyon ou à Lille ces derniers mois », a comparé l’ancien Parisien.

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