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PSG : Les titis se barrent, il dit pourquoi c’est bien

Lors des prochains mercatos, le Paris Saint-Germain pourrait encore perdre de nouveaux jeunes talents, comme Tanguy Kouassi et Loïc Mbe Soh…

Ces dernières années, le centre de formation du club de la capitale a formé des jeunes joueurs pour tous les plus grands clubs européens… sauf pour le PSG. En effet, à l’heure actuelle, seul Presnel Kimpembe, formé au PSG depuis 2005, évolue régulièrement dans l’équipe de Thomas Tuchel. Si quelques titis, comme Colin Dagba ou Adil Aouchiche, récupèrent les miettes, d’autres vont devoir partir pour lancer leur carrière chez les professionnels. Ce sera notamment le cas de Loïc Mbe Soh, qui va être prêté au Havre en L2 en janvier prochain. Même souci avec Tanguy Kouassi, qui va quitter son club formateur l’été prochain afin de signer son premier contrat pro avec le RB Leipzig. Un exode sans fin du côté de Paris, qui a perdu et qui continue donc de perdre ses meilleurs jeunes au fil des saisons… Un problème qui n’en est finalement pas un, d’après les dires de François Manardo.

« C’est bien pour tout le monde »

« Paris qui perd ses jeunes joueurs ? Ce sont des choix stratégiques. Je les comprends complément. Et puis , ça fait le bonheur des joueurs. Le club ne s’y retrouve pas, car ce n’est pas ça qui lui permet d’engranger des milles et des cents. Même si avec toutes les dernières ventes, ils ont quand même dû empocher 50 millions d’euros. C’est surtout bien pour ces jeunes. Par exemple, Nsoki s’impose doucement mais sûrement à Nice. C’est bien pour tout le monde. Le PSG sans titis ? Oui, mais c’est pareil ailleurs. À l’OM, il y a Kamara et Lopez. Mais c’est rare. En France, il n’y a qu’un seul club qui n’a pas besoin de se reposer sur son centre de formation, même si ça bosse bien, c’est le PSG. Pour les autres clubs de L1, ils basent tous leur projet sur les jeunes », a lâché le consultant de RMC, qui sait que la concurrence est tellement rude au PSG, entre les stars et les cadres, que les jeunes n’ont plus leur place comme avant… C’est désormais le lot des grands clubs européens.

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