PSG : Paris doit apprendre à perdre conseille Dugarry
Battu à Dortmund (2-1) en huitième de finale aller de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain s’inflige trois semaines difficiles avant le retour. Un contexte qui agace Christophe Dugarry.
Alors que le directeur sportif Leonardo accusait la presse de créer une atmosphère négative autour du Paris Saint-Germain, on constate que le club de la capitale y arrive très bien tout seul. Inutile d’aller chercher bien loin après la défaite en Allemagne mardi. Entre les suspensions de Marco Verratti et de Thomas Meunier qui ignorait sa situation, les critiques de Neymar, les insultes du frères de Presnel Kimpembe contre Thomas Tuchel et la peur dénoncée par l’entraîneur parisien, le PSG a lui-même animé son après-match. De quoi agacer Christophe Dugarry, qui constate que les Parisiens ne savent pas gérer une simple défaite.
« Tu fais 2-1 à l’extérieur, rien n’est perdu, c’est même un résultat qui te donne beaucoup d’espoir. Mais ça ne se passe jamais comme ça au PSG, a regretté le consultant de RMC. Tout de suite, tu as un entraîneur qui dit que ses joueurs ont eu peur, le meilleur joueur de l’équipe qui dit qu’il n’avait pas de rythme à cause des dirigeants, tu as le frère d’un joueur qui insulte l’entraîneur de manière ultra violente, tu as Meunier qui explique qu’il n’était pas au courant de la menace de suspension, tu as Verratti qui va prendre un carton jaune pour ne pas jouer le prochain match… Le problème, c’est que c’est PSG circus ! »
Pourquoi ce cirque ?
« Pourquoi le PSG n’est pas capable d’accepter une défaite ? C’est le bazar chez les joueurs, chacun y va de son analyse, et après on va dire que ce sont les médias, mais ça n’a rien à voir. Dès qu’il y a une défaite, c’est le bordel et c’est insupportable. Ce club ne changera pas tant qu’il ne sera pas capable d’accepter de perdre un match. Ça arrive à tout le monde. La Juve a eu des échecs, le Barça… Mais il n’y pas autant de cirque. Après une défaite, ils montrent leurs faiblesses au lieu de montrer de leurs forces, c’est un non-sens », a lâché Dugarry.
