RMC : Embrouille Hermel-Rothen, c’est vraiment pas cool
La reprise du football dans les pays européens, en dehors de la France fait beaucoup parler.
Les clubs font le forcing pour voir les joueurs reprendre le travail, et ces derniers ne sont pas tous forcément très chauds pour prendre des risques pour eux et leurs proches. C’est le cas en Espagne, où le protocole de reprise a fait tiquer quelques joueurs, pour qui la volonté des instances de séparer les joueurs de leur famille n’est pas acceptable. Une théorie confirmée par Jérôme Rothen sur Twitter, ce qui a donné lieu à un échange plutôt musclé avec l’inénarrable Fred Hermel, le correspondant de RMC pour l’Espagne.
Jérôme Rothen : « Les joueurs agacés ? On le savait je l’avais dit »
Fred Hermel : « L’immense majorité des joueurs de la Liga veulent rejouer. Que certains points du protocole, comme la mise au vert, puissent déranger certains ne change absolument rien à la volonté collective de la reprises. D’ailleurs, la mise au vert n’est même pas obligatoire »
Jérôme Rothen : « C’est faux. Pas avec le nombre de joueurs que j’ai eu au téléphone »
Fred Hermel : « Je t’invite donc à les faire intervenir dans l’After »
Jérôme Rothen : « Pas besoin, t’inquiètes pas. Si c’était si simple de faire parler les joueurs… surtout dans un pays qui fait tout pour que ça reprenne. Mais bon. Et tu sais moi, je n’ai pas besoin de m’inventer une vie. Je t’invite donc à bien te renseigner si tu le peux bien sûr. Fin du débat ».
Fred Hermel : « Oui, c’est vraiment triste d’en être à mépriser un collègue de la sorte ».
Jérôme Rothen : « Je ne te méprise pas ! Ce qui est dingue avec vous c’est de ne pas accepter la contradiction. Franchement Fred, si les joueurs en Espagne étaient différents des autres pays ça se saurait. Ils sont inquiets, point barre. Et je le dis en ayant beaucoup de joueurs. Pas besoin de douter ».
Un échange assez musclé mais relativement habituel, sachant que Fred Hermel se fait souvent chambrer par les membres de l’After, pour ses informations ou ses analyses à prendre souvent avec des pincettes selon ses « collègues ».