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UEFA : Man City privé de Ligue des Champions, il explique le problème

Ces dernières heures, l’UEFA a décidé de frapper très fort en proclament une suspension de deux ans de la Ligue des Champions pour Manchester City, à cause d’un non-respect du fair-play financier.

Depuis plusieurs mois, le club anglais était sous le coup d’une énorme sanction. Et celle-ci est tombée vendredi. En raison de « violations sérieuses » aux règles du fair-play financier de l’UEFA, les Citizens ont effectivement écopé d’une « exclusion de toutes les compétitions européennes pour les deux prochaines années ». « Déçu » et « surpris », le club mancunien a alors décidé de faire appel devant le Tribunal Arbitral du Sport, tout en réclamant le jugement d’une « instance indépendante ». Mais pas sûr que City ait gain de cause au final, car selon Pierre Rondeau, la deuxième de Premier League a notamment faussé ses contrats avec Etihad.

« C’est du dopage financier »

« L’UEFA pointe du doigt 127 ME sur les 140 ME au total des contrats passés par Man City avec des entreprises émiraties. Pour City, on parle de sociétés écrans. Même s’il y a le principe d’innocence pour le moment, l’idée, c’est de considérer que le président de City aurait versé de l’argent à des entreprises. Et derrière, ces entreprises auraient signé des accords avec City et auraient reversé directement les sommes données par le président. Ces sociétés écrans auraient transféré, comme des intermédiaires, l’argent du président directement auprès du club pour gonfler les finances. C’est du dopage financier. D’après l’UEFA, c’est de la triche, et c’est un non-respect du fair-play financier. Pour contourner le FPF, il faut gonfler les comptes. Mais c’est illégal. City va faire appel devant le TAS. Cet appel n’est pas suspensif. Donc les choses devraient être réglées avant la fin de cette saison. Car si City venait à être exclu de la Ligue des Champions, ce sera dès la saison prochaine. Le TAS dira si City est dans son bon droit ou non. Si City est blanchi par le TAS, on pourrait se poser la question sur la crédibilité du fair-play financier. Si City venait à être sanctionné, on pourrait se poser la question de la survie sportive et économique du club. Car sans la C1, City perdrait à minima 50 ME par an », a détaillé, dans l’After Foot, l’économiste du sport, qui sait que cette décision inédite avec un gros club européen peut faire peur à de nombreuses formations richissimes et contrôlées par un état, comme l’est le PSG.

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