Droits TV : Les parlementaires veulent un match de L1 en clair
Pour que les matchs de Ligue 1 redeviennent des évènements majeurs dans le monde du sport français, des parlementaires se sont réunis autour de la question des Droits TV du championnat.
Il y a un an, les clubs tricolores traversaient une énorme crise. Vu qu’en plus de la pandémie de Covid-19, qui a fait perdre des millions d’euros aux formations de L1, à cause notamment des matchs à huis clos, le fiasco Mediapro a plombé tout le monde. Après avoir promis un chèque d’un milliard d’euros pour les saisons à venir, le diffuseur espagnol avait finalement fermé ses portes quelques mois après son lancement. Dans la foulée, Amazon avait récupéré 80 % de la L1 contre un chèque de 250 ME. Avec les 332 ME de Canal+, la LFP est donc bien loin du fameux milliard tant désiré. Mais peu importe, c’est vers le futur que les acteurs du football français veulent maintenant se tourner. Et pour que l’avenir des Droits TV soit meilleur, un groupe de parlementaires a fait une vingtaine de propositions. Dans la « mission d’information sur les droits de diffusion audiovisuelle des manifestations sportives », les hommes politiques ont notamment proposé le retour de la L1 en clair.
« La création d’un lot d’un match en clair par journée de L1 »
« Il faut la création d’un lot d’un match en clair par journée de L1, afin de soutenir l’exposition du football français. Il faut favoriser la garantie autonome émanant d’un établissement bancaire de premier rang lors de l’appel d’offres, afin d’éviter le scénario Mediapro, à qui la LFP n’avait demandé qu’une caution solidaire. Le défaut de Mediapro et les conséquences financières de sa rupture du contrat obligent la LFP à plus d’attention et d’exigence quant au niveau de la garantie et son appréciation », peut-on lire dans le communiqué des parlementaires publié sur l’AFP. Dans ce rapport, poussé par Régis Juanico (Générations. s) et Cédric Roussel (LREM), « un allongement de la durée du contrat de commercialisation » est aussi évoqué, afin que le risque soit moins grand pour la LFP et ses clubs.