Médias : TF1, RTL, L’Equipe… Bixente Lizarazu vit sa meilleure vie
Depuis plus de vingt ans, Bixente Lizarazu est un personnage central du football français. D’abord en tant que joueur sur tous les terrains d’Europe, et désormais en tant que consultant.
Bixente Lizarazu a une carrière bien remplie. En tant que footballeur, il a tout gagné : une Coupe du Monde et un Euro avec l’équipe de France, une Ligue des Champions avec le Bayern Munich et de multiples trophées nationaux en clubs. Mais suite à une très belle carrière de joueur, entre 1988 et 2006, Liza est désormais en train de réaliser une belle carrière de consultant. Ou plutôt de « footballiste », qui représente une contraction de journaliste et de footballeur. Lancé par Michel Denisot chez Canal+ en 2006, l’homme de 50 ans a parfaitement réussi sa reconversion. Puisque depuis son départ de la chaîne cryptée en 2009, il est présent partout, à la télévision (TF1), à la radio (RTL) et dans la presse écrite (L’Équipe). Spécialiste de l’équipe de France, sachant qu’il commente notamment les matchs des Bleus avec Grégoire Margotton, Lizarazu se plaît vraiment dans sa vie actuelle.
« J’étais libre comme joueur et je suis libre comme l’air »
« Je n’ai aucune envie de changer, j’aime ce job, il me permet de rester dans le foot, d’avoir la vie dont j’ai envie et de travailler avec des gens qui me font confiance. Partir pendant un mois et demi pour commenter un Euro ou une Coupe du monde, c’est le kiff absolu. Il y a le côté professionnel et le côté découverte, la Russie, le Brésil, l’Afrique du Sud… Et puis, tous les jours, tu es dans l’actu, c’est bouillant ; toi aussi tu fais ta Coupe du monde en fait. J’étais libre comme joueur et je suis libre comme l’air, à RTL, à L’Équipe et sur TF1. Le jour où je ne me sens plus libre, je me casse du jour au lendemain. C’est vrai, j’aime avoir le contrôle, les mots ont une valeur et je veux être le plus juste possible. Dans ma chronique, je peux me bagarrer avec le journaliste pour un mot ou un titre. Je ne balance pas des phrases comme ça. J’étais un joueur exigeant, j’aimais comprendre les choses, j’aimais demander aux coache à quoi servaient ses séances. Je suis libre et je suis critique. Ce que je n’aime pas, c’est l’excès. Vous savez, la technique pour faire du buzz, je la connais. C’est juste que je n’ai pas envie de ça. Tout part du respect, quand je jouais et quand je commente : le respect pour les adversaires, pour les joueurs et l’entraîneur », a avoué, dans L’Équipe, l’ancien latéral gauche de l’équipe de France, qui a donc une certaine liberté de parole, même sur TF1, quand il faut parler de son ami Didier Deschamps.