TV : Amazon c’est bien, mais Aulas demande encore plus
À la rentrée prochaine, la Ligue 1 va prendre un tout nouveau virage avec l’arrivée d’Amazon dans le paysage audiovisuel du football français.
Il y a un an, la révolution devait aussi avoir lieu avec la venue de Mediapro. Sauf qu’après quelques mois seulement de diffusion de matchs, la chaîne Téléfoot a vite fermé ses portes… Pour éviter un deuxième fiasco de suite, qui tuerait les clubs français en cette période de crise du Covid, la LFP a donc choisi d’offrir les anciens lots de Mediapro à Amazon. Pour 250 millions d’euros, le géant du e-commerce va donc diffuser huit matchs par journée de L1. Ce qui ne plaît pas à Canal+ et beIN Sports, les diffuseurs historiques du championnat ne voulant plus payer leur lot 3 pour plus de 330 ME. Malgré cette brouille, le foot français est quand même sur le bon chemin. Une thèse en partie validée par Jean-Michel Aulas, pour qui la L1 devrait encore aller plus loin.
« Un opérateur qui peut donner accès aux images à beaucoup plus de monde »
« Il faut trouver le modèle pour que tout consommateur de foot y ait accès. On se rend bien compte qu’un supporter de Marseille aimerait éventuellement acquérir les droits de son équipe favorite dans toutes les compétitions. Aujourd’hui, s’il veut avoir accès à son équipe favorite, il faut qu’il aille acquérir les droits de toutes les équipes du Championnat de France, et puis si Marseille joue en coupe d’Europe, comme c’est le cas cette année, tous les droits européens. On n’est pas dans cette solution-là. On va s’en rapprocher avec un opérateur qui peut donner accès aux images à beaucoup plus de monde, peut-être à plus d’équipes que le modèle que j’ai décrit, mais en tout cas avec beaucoup plus de souplesse pour y arriver », a lancé, devant l’Assemblée Nationale, le président de l’OL, qui persiste et signe pour son idée de « Spotify du foot ». Un jour ou l’autre, le foot français y viendra, car le modèle actuel, avec plusieurs diffuseurs, favorise plutôt l’IPTV qu’autre chose…