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TV : Le streaming va continuer à hanter les diffuseurs

Conscients de l’énorme manque à gagner, les diffuseurs français ont sollicité le gouvernement pour tenter de se débarrasser des contenus illégaux. Mais la tâche s’annonce compliquée, voire impossible.

En difficulté pour générer des bénéfices, les diffuseurs français ont trouvé leur ennemi commun. Il s’agit évidemment de leurs contenus retransmis en streaming ou via l’IPTV, un système illégal qui permet aux amateurs de foot de profiter d’un tarif réduit et d’éviter de s’abonner aux chaînes beaucoup plus chères. Ces dernières ont donc sollicité le gouvernement pour tenter de remédier à ce problème. Mais pour Thibaud Leplat, c’est tout simplement mission impossible.

Les diffuseurs perdent un quart du public

« C’est complètement utopique en fait. C’est comme écoper avec une cuillère en bois, a prévenu le spécialiste de RMC. Il faut se rendre compte que le monde du streaming et de l’IPTV est un monde en perpétuelle évolution technologique, il a toujours un coup d’avance. (…) La difficulté de ce problème, c’est qu’il y a effectivement une branche législative qui est nécessaire, il faut évidemment rappeler que c’est interdit. Mais si ça existe, c’est qu’il y a une demande. On parle d’un quart du public du football en France qui regarde des matchs via l’IPTV ou le streaming. »

« C’est ce qui est mesurable, mais à mon avis c’est même plus, a estimé le journaliste. Mais pourquoi est-ce qu’ils le font ? En réalité, je suis persuadé que ce n’est pas qu’un problème d’argent. La preuve, les mêmes gens sont capables de s’acheter un téléphone à 1300 euros, c’est un problème d’offre. Ils mettent 1300 euros dans le téléphone parce qu’ils savent qu’ils auront 1300 euros de service, ils considèrent que ça vaut 1300 euros. Mais 40 euros pour voir huit matchs, ce n’est pas forcément intéressant. » D’autant que la facture mensuelle peut grimper beaucoup plus haut.

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