Benzema ou Mbappé, Vincent Duluc en plein dilemme
Triple buteur face à Chelsea (1-3) mercredi, en quarts de finale aller de la Ligue des Champions, le Merengue Karim Benzema fait partie des tout meilleurs joueurs actuels, aux côtés de son compatriote français Kylian Mbappé. Un véritable dilemme pour le journaliste Vincent Duluc.
On n’arrête plus Karim Benzema. Après son triplé express contre le Paris Saint-Germain au tour précédent, l’attaquant du Real Madrid a récidivé face à Chelsea en quarts de finale aller de la Ligue des Champions. Le Français a encore livré une démonstration de son jeu complet, altruiste et plein d’efficacité. Pour le journaliste Vincent Duluc, totalement emballé dans son édito, il est clair que l’ancien joueur de l’Olympique Lyonnais n’a jamais été aussi performant dans sa carrière.
« Karim Benzema a 34 ans depuis décembre, et l’âge ne fait que multiplier l’admiration, après l’enchaînement de deux triplés vertigineux en Ligue des Champions, celui pour renverser le PSG (3-1), avant celui pour assommer Chelsea (3-1), mercredi soir, dans un Stamford Bridge qui a rugi très fort mais qu’il a rendu au silence, a commenté le spécialiste du journal L’Equipe. Il a marché sur l’eau qui tombait du ciel de Londres, de deux buts de la tête qui soulignent son art nouveau. » Du coup, le foot français désigne KB9 comme le meilleur joueur au monde, alors que le statut revenait à Kylian Mbappé la semaine dernière… Mais qui est vraiment le meilleur ?
« Si le Real continue, Karim Benzema sera probablement le favori au Ballon d’Or, et les semaines de ce printemps, une fois Mbappé, une fois Benzema, disent le privilège sans précédent du football français. Si ce n’est pas l’un, c’est l’autre. Si ce n’est pas Kylian Mbappé, impliqué dans dix buts la semaine dernière avec les Bleus et le PSG, c’est Karim Benzema, auteur de deux triplés d’affilée en Ligue des Champions. Le football français balance entre ces deux génies, se demande lequel des deux est le meilleur joueur du monde, et la réponse est toujours la même : si ce n’est pas l’un, c’est l’autre », a simplement répondu Vincent Duluc, qui préfère savourer leurs performances au lieu de les départager.