OL : Cherki blacklisté, Vincent Duluc accuse Garcia
Considéré comme le grand espoir de l’Olympique Lyonnais, Rayan Cherki n’a plus vraiment sa chance cette saison sous les ordres de Rudi Garcia…
Suite à une saison de la découverte plutôt bonne, le jeune de 17 ans connaît une saison de la confirmation difficile. Il faut dire que l’attaquant français n’a plus du tout joué depuis son entrée lors de l’Olympico contre l’OM (1-1), le 4 octobre dernier au Groupama Stadium. Avec 215 minutes de temps de jeu et un statut de remplaçant, Cherki n’a pas pu montrer grand-chose. Une situation expliquée par Rudi Garcia : « Rayan, on peut compter sur lui pour marquer et donner des passes décisives. Mais il doit continuer à travailler son replacement et sa générosité défensive. Il doit donner plus de garanties. Mais il n’a que 17 ans. Il a tout le temps envie, je n’ai pas de doutes sur sa capacité à revenir ». Une déclaration pas vraiment au goût de Vincent Duluc.
« Avant, Garcia le faisait jouer pour des mauvaises raisons »
« Entre Garcia et Cherki, ça se passe assez bien en coulisses. Cherki comprend bien sa situation. Moi, je comprends un peu moins bien Garcia… Il pointe les défauts de Cherki, mais il avait les mêmes défauts avant quand il le faisait jouer et que ça l’arrangeait politiquement pour montrer aux supporters qu’il faisait jouer les jeunes. Ça m’agace un peu. Comme Garcia sait qu’il ne sera plus là en fin de saison, il ne se sent plus obligé de faire jouer les jeunes… L’entraîneur de Lyon doit former les jeunes. Cherki ne mérite pas encore d’être titulaire, mais avec les cinq remplacements par match, il pourrait au moins rentrer. Une hype Cherki à Lyon ? Un petit peu, mais pas tant que ça. Les gens voient ce qu’il donne et ce qu’il ne donne pas. Il n’est pas prêt. Avant, Garcia le faisait jouer pour des mauvaises raisons, et là, il ne le fait pas jouer pour des bonnes raisons… », a lâché le journaliste de L’Equipe, qui sait que le clan Cherki commence à s’impatienter… Ce qui pourrait créer des remous entre Garcia et Jean-Michel Aulas, très fan de sa pépite.