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FIFA 21 : 300 footballeurs veulent attaquer EA Sports !

Ces derniers jours, EA Sports, l’éditeur du jeu vidéo FIFA 21, a clairement les oreilles qui sifflent à cause de Zlatan Ibrahimovic, et de son agent Mino Raiola…

Le 23 novembre dernier, l’attaquant suédois mettait effectivement les pieds dans le plat en attaquant publiquement EA Sports : « Qui a autorisé EA Sports à utiliser mon nom et mon visage ? Quelqu’un fait des bénéfices sur moi sans mon accord depuis toutes ces années. Il est temps d’enquêter ». Une colère partagée par d’autres grands joueurs, comme Gareth Bale. Cette fronde soudaine aurait été provoquée par l’annonce du « partenariat d’ambassadeur » entre David Beckham et EA Sports, signé le 18 novembre dernier. Grâce à celui, l’ancien footballeur anglais est présent dans le mode Ultimate Team, qui rapporte plus d’un milliard de dollars à EA chaque saison. Et en contre-partie de l’utilisation de son image, Beckham toucherait un chèque de 45 millions d’euros sur trois ans. Si ce montant a été démenti par EA depuis, l’information a quand même provoqué un étonnement chez certains joueurs en activité. Si bien qu’un groupe de 300 footballeurs s’est formé pour « lancer une action en justice, pour contester les modalités d’utilisation de leur nom et de leur visage dans le jeu », selon RMC. Une fronde menée par Mino Raiola.

« On est prêt à attaquer quiconque »

« Nous nous battrons jusqu’à ce que ce soit clair. Nous amènerons cette bataille devant la justice. Les déclarations d’EA Sports indiquent qu’ils ont passé des accords avec des ayants-droits. Mais ce sont des gens qui disent avoir quelque chose qu’ils n’ont pas. C’est comme si vous vendiez ma maison, alors que ce n’est pas la vôtre. EA Sports le sait depuis un moment et doit arrêter de faire l’autruche. On est prêt à attaquer quiconque vendant des droits qu’il ne possède pas », a lancé, dans le Daily Telegraph, l’agent d’Ibrahimovic. Pour exploiter l’image des footballeurs mondiaux, EA Sports achète des droits auprès de la FIFPro et des syndicaux nationaux, tout en faisant des partenariats avec quelques clubs. Cet argent récupéré est ensuite redistribué aux joueurs. En France, par exemple, l’UNFP récupère l’argent d’EA avant de le céder en partie aux joueurs de L1. Il y a deux ans, un joueur du championnat de France touchait 140 euros par an en moyenne pour figurer dans le célèbre jeu vidéo. Une très faible rémunération qui ne plaît donc pas à certains footballeurs. Malgré tout, ce conflit est plus politique qu’autre chose, car EA Sports ne perdra pas de joueurs d’ici à 2022. Mais si la pression augmente, l’éditeur du jeu FIFA pourrait finir par négocier à la hausse ses contrats avec les syndicats, histoire de partager le gâteau plus équitablement entre tous les acteurs du football mondial…

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