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WTF : Cazarre essaie d’encenser le foot féminin, ça part en vrille !

Dans son passage hebdomadaire pour France Football, Julien Cazarre était censé complimenter le football féminin. Mais la rédaction de sa chronique ne s’est pas passée comme prévu.

Ce mercredi, les Bleues ont remporté le match d’ouverture du nouveau Tournoi de France face au Canada (1-0). C’était l’occasion pour France Football d’accorder un numéro uniquement consacré au football féminin. En tant que chroniqueur pour l’hebdomadaire, Julien Cazarre a donc reçu l’ordre d’écrire un texte positif. Une véritable torture pour le supporter du Paris Saint-Germain, qui a maladroitement laissé tomber son portable en apprenant la consigne de son supérieur !

« Il va falloir parler de foot féminin dans ma chronique… Mais le pire, c’est qu’il faut en dire du bien, a raconté Cazarre. Je ne sais plus où je suis, mon corps chancelle, mon regard se perd dans une buée opaque et mes mains cherchent vainement un coin de meuble où s’accrocher pour ne pas finir comme Boateng face à Messi, le cul par terre et les yeux hagards. Mais que vais-je pouvoir dire de positif ? La dernière fois que je suis allé voir un match de foot féminin, je me sentais comme Gilbert Montagné dans “Rendez-vous en terre inconnue” à la seule différence que je n’avais pas la chance d’être aveugle. » Autant dire que c’était très mal parti.

Cazarre taille le foot féminin

« Je me mets devant ma feuille et je prends ma plus belle plume (non pas celle qui est dans cet encrier, bande de coquins, on n’est pas au carnaval de Rio) et j’essaie de me concentrer pour dire du bien du foot féminin, a-t-il poursuivi. Bon, déjà, on ne va pas parler des gardiennes dont on a l’impression sur les sorties aériennes que leur équipementier c’est Moonboots. Je ne vais pas non plus évoquer le rythme des matchs qui permet de voir les actions au ralenti avant même le premier replay. Je ne vais pas non plus m’épancher sur l’affluence et l’ambiance des stades qui sonnent plus creux qu’un match amical des moins de 17 ans monégasques à Louis-II au mois d’août. » Finalement, une idée positive lui a traversé l’esprit.

« Quand soudain, alors que je ramassais les restes de mon portable sur mon carrelage une idée me vint comme une lumière inattendue dans un tunnel sans fin. Mais oui, c’est évident, il y a bien une chose merveilleuse que nous ont apportée les footballeuses et qui changera à jamais notre regard sur ce sport ! Irradié de joie d’avoir trouvé mon accroche positive, je me levais d’un coup et dans mon élan glissais sur le reste de coque brisée, basculais vers l’arrière pour tomber la tête la première sur les carreaux de tomettes… Je me suis réveillé une heure plus tard, allongé sur le sol sans le moindre souvenir de ce qui m’avait tant mis en joie… Vraiment dommage car dans les quelques bribes de pensées vaporeuses qui me reviennent, ça avait l’air bien, le foot féminin », a conclu Cazarre, avec le plein de bonne volonté bien sûr…

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